viernes, 16 de junio de 2017

Recuperación 3º ESO (Contenidos)

- Le présent de l'indicatif
- Le passé composé
- L'imparfait
- C'est/il est
- Le pronom "y"
- La négation

lunes, 12 de junio de 2017

La négation (exercices corrigés)

1.- Fais des phrases négatives en modifiant l´article, si nécessaire :

Ø  Vous préparez un concours. Vous ne préparez pas de concours.
Ø  C´est une fille très jolie. Ce n´est pas une fille très jolie.
Ø  Tu remplis la fiche d’inscription. Tu ne remplis pas la fiche d´inscription.
Ø  Elle a obtenu un diplôme. Elle n´a pas obtenu de diplôme.
Ø  C´est de la danse. Ce n´est pas de la danse.
Ø  J´ai donné un cours de français à 6 h. Je n´ai pas donné de cours de français à 6 h.
Ø  Tu prends du lait ? Non, je ne prends pas de lait, mais je prends du thé.
Ø  Ils ont des examens. Ils n´ont pas d´examens.

2.- Mets les phrases suivantes à la forme négative:

Ø  Sa blessure est déjà guérie. Sa blessure n´est pas encore guérie.
Ø  Vous avez voyagé partout. Vous n´avez voyagé nulle part.
Ø  Didier me bat toujours aux échecs. Didier ne me bat jamais aux échecs.
Ø  Tu veux manger quelque chose. Tu ne veux rien manger.
Ø  Tu ranges ta chambre. Tu ne ranges pas ta chambre.
Ø  Je prends souvent l’autobus. Je ne prends jamais le bus.
Ø  Il pleut encore. Il ne pleut plus.
Ø  Vous connaissez cet hôtel. Vous ne connaissez pas cet hôtel.
Ø  J’ai déjà mangé le caviar. Je n´ai pas encore mangé le caviar.
Ø  Nous mangeons souvent des fruits. Nous ne mangeons jamais de fruits.
Ø  Tu fais toujours les courses le samedi. Tu ne fais plus/jamais les courses le samedi.
Ø  Ils veulent encore du fromage. Ils ne veulent plus de fromage.
Ø   Il a fait son lit. Il n´a pas fait son lit.
Ø  Il veut encore de la purée. Il ne veut plus de purée.
Ø  Nous sommes déjà allés en Norvège. Nous ne sommes pas encore allés en Norvège.
Ø  Ils ont beaucoup d´amis en Espagne. Ils n´ont aucun ami en Espagne.
Ø  J’ai besoin de ton aide. Je n´ai pas besoin de ton aide.
Ø  Il a déjà donné sa réponse. Il n´a pas encore donné sa réponse.
Ø  Sophie est encore chez ses parents. Sophie n´est plus chez ses parents.
Ø  Elle a connu tout le monde. Elle n´a connu personne.

3.  a) RIEN, PERSONNE, AUCUN comme sujet de la phrase. Réponds négativement.

Ø  Quelqu’un  a parlé ? Personne n´a parlé
Ø  Quelque chose s’allume ? Rien ne s´allume
Ø  Quelque chose vous inquiète ? Rien ne m´inquiète. / Rien ne nous inquiète.
Ø  Quelqu’un m´écoute ? Personne ne t´écoute.
Ø  Est-ce que quelqu´un est entré ? Non, personne n´est entré.
Ø  Tout a été vendu ? Non, rien n´a été vendu.
Ø  Quelle chemise te va bien ? Aucune chemise ne me va bien.
Ø  Quelqu´un connaît le nom du restaurant ? Non, personne ne connaît le nom du resto.
Ø  Quelque chose te surprend ? Non, rien ne me surprend.
Ø  Quel livre te plaît ? Aucun livre ne me plaît.
Ø  Est-ce que tout le monde vous aime ? Non, personne ne m´aime. / Personne ne nous aime.

b) RIEN et PERSONNE avec préposition.

Ø  À qui écris-tu ? Je n´écris à personne.
Ø  Avec qui travailles-tu ? Je ne travaille avec personne.
Ø  De quoi parlez-vous ? Je ne parle de rien. / Nous ne parlons de rien.
Ø  En qui avez-vous confiance ? Je n´ai confiance en personne. / Nous n´avons confiance en personne.
Ø  Contre qui es-tu fâché ? Je ne suis fâché contre personne.
Ø  Pour qui chantez-vous ? Je ne chante pour personne. / Nous ne chantons pour personne.
Ø  À quoi penses-tu ? Je ne pense à rien.

4.- Transforme la phrase avec NE…QUE :

Ø  Au petit déjeuner, elle a pris seulement du café.
Au petit-déjeuner elle n´a pris qu´un café.
Ø  Dans cette région, on cultive seulement des céréales.
Dans cette région, on ne cultive que des céréales.
Ø  Il me reste seulement deux photos à prendre.
Il ne me reste que deux photos à prendre.
Ø  Ces boucles d’oreille coûtent seulement 100 francs.
Ces boucles d´oreille ne coûtent que 100 francs.        

5. Mets les phrases suivantes à la forme négative.
Je veux abandonner mes études et mon travail.
Je ne veux abandonner ni mes études ni mon travail.
Je pourrai venir aujourd'hui ou demain.
Je ne pourrai venir ni aujourd´hui ni demain.
Le docteur et l'infirmière sont les meurtriers/les assassins.
Ni le docteur ni l´infirmière sont les meurtriers.
Son film et sa pièce ont plu au public.
Ni son film ni sa pièce ont plu au public.
Elle prend un café et des croissants.
Elle ne prend ni café ni croissants.
Vous détestez le français et l´anglais.
Vous ne détestez ni le français ni l´anglais.

1. Complète avec l’expression de négation :

  1. Je ne vais jamais /plus/ pas au cinéma, parce que je n'ai pas / jamais d'argent.
  2. Mon frère n'aime ni les carottes ni les petits pois.
  3. Vous avez acheté des vêtements en ville? Nous n'avons rien acheté.
  4. Qui est dans la salle de bains? Il n'y a personne dans la salle de bains. Elle est libre.
  5. Je vais au supermarché parce que nous n'avons plus / pas de lait
  6. Ma sœur n'a pas de travail ce week-end.
  7.  Je n'ai  pas  de devoir ce week-end Maman.

2. Mets à la forme négative.

a) Elle va souvent au cinéma avec son frère.
Elle ne va jamais au cinéma
b) Pierre a un crayon et un stylo  sur sa table.
Pierre n’a ni crayon ni stylo
c) Maman  a déjà fait un gâteau pour la fête.
Maman n’a pas encore fait…
d) Nous mangeons encore de la soupe à la cantine.
Nous ne mangeons plus de soupe…
e) Elle a vu quelqu’un dans la cour.
Elle n’a vu personne…
f) Quelqu’un m’a dit que tu étais malade.
Personne ne m’a dit que…
g) Tu as fait quelque chose pour ton travail d’Histoire.
Tu n’a rien fait pour…
h) Quelque chose est tombé.
Rien n’est tombé

i)J’ai acheté tous les livres de cet auteur.

Je n’ai acheté aucun livre


miércoles, 10 de mayo de 2017

RÉVISION 2º ESO (Unité 4)

Corrigés 2º ESO A

Je voudrais / Donnez-moi+ COD (dans un magasin)
 1. Complète le dialogue.
Chez le charcutier.
1) – Bonjour monsieur, qu’est-ce que vous VOULEZ. ? J’ai du bon PÂTÉ de campagne !
2) – Non, merci, je VOUDRAIS du jambon blanc. Quatre TRANCHES s’il vous plaît.
3) – Très bien, voilà. AVEC ceci ?
4) – DONNEZ-moi aussi six saucisses, s’il vous plaît. Et ce SERA tout.
5) – Alors, ça vous fait 10,30 €, S'IL VOUS PLAÎT. .

2. Remets le dialogue dans l’ordre : a, b, c, d, e, f.
1) – C’est à moi ! Il est à combien le kilo de poires vertes ? --> 2
2) – C’est à qui le tour ? --> 1
3) – J’en ai des jaunes aussi, elles sont très bonnes et meilleur marché ! --> 5
4) – Les poires vertes... elles sont à 2,90 € le kilo. --> 3
5) – Donnez m’en deux kilos, alors ! --> 6
6) – Oh là là, elles sont chères ! --> 4

3. Complète le dialogue.
1) Le vendeur – Deux BOÎTES de thon, un PAQUET de spaghettis, deux bouteilles d’eau minérale, un kilo de tomates, 150 grammes de gruyère râpé, deux oignons: 14,30 €, madame Durand.
2) Mme Durand – Vous avez encore augmenté vos PRIX., ce n’est pas possible ! Cette épicerie va devenir la plus CHÈRE du quartier !
3) Mme Sakira – Chez le primeur, dans le quartier de ma soeur, le kilo de tomates COÛTE 2 € !
4) Le vendeur – Mes petites dames ! Ici les produits sont BONS, vous n’aurez jamais cette QUALITÉ dans un supermarché !
5) M meDurand – Peut-être, oui, mais je continue de penser que ce n’est pas BON marché !

CAHIER D'EXERCICES
p46 - ACT. 7
- Une barquette de fraises
- Une tranche de pain
- une boîte de sardines
- un pot de sauce tomate
- un tube de dentifrice
- un paquet de café
- un tube de colle
- une demi-douzaine d'oeufs
- un pot de confiture
- un litre de lait / une bouteille d'eau
- un kilo d'oranges
- un litre d'eau / une bouteille d'eau

p47 - act. 2
1) des céréales, du pain, du beurre
2) le lait, le thé, le chocolat
3) du beurre, de la confiture
4) du fromage, du jus, du café
5) de l'eau, du lait
6) la tarte, la crème, la confiture
7) les yaourts, les gâteaux
8) les biscottes, les céréales

p48 - act 3
1) d
2) e
3) b
4) a / c
5) f
6) a / c

p48 - act 4
A - 2
B - 4
C - 1
D - 3
E - 5

miércoles, 3 de mayo de 2017

Faire des achats


Leçon 3: À l’épicerie

VENDEUR-VENDEUSE CLIENT-CLIENTE
- C’est à qui le tour?
- Vous désirez? / Vous voulez?
- Un kilo? Deux kilos?
- Quelle marque vous préférez?
- Voilà, et avec ça?
- Ça sera tout? / C’est tout?


- Donnez-moi …, s’il vous plaît.
- Ça suffit.
- Je voudrais (aussi)…
- C’est combien? / Quel est le prix? / Combien ça coûte?
- C’est cher
- C’est bon marché

Les aliments et le pronom "en"


Le pronom en(2) : aliments

1.En France, où achètes-tu ces produits ? Complète les phrases à l’aide des motssuivants.

du pain complet / des saucisses / des pâtes / des yaourts / de l’huile / du lait /
des viennoiseries / du pâté / du jambon / du camembert / des brioches /
des côtelettes / des boîtes de sardines / du poulet

1) Chez le boulanger, j’achète ……………………………………………………………………. .
2) Chez le crémier, ………………………………………………………………………….……. .
3) Chez l’épicier,………………………………………………………………………….……… .
4) Chez le boucher, ………………………………………………………………………….……. .
5) Chez le charcutier, ………………………………………………………………………….….. .


2. Remets le dialogue dans l’ordre (a, b, c, d, e, f) et indique qui parle (vendeuse oucliente).

1) …………………………………… : – Non madame, des oranges. Elles sont petites,
mais délicieuses. Vous en voulez ?
2) …………………………………… : – Vous avez des mandarines ?
3) …………………………………… : – Euh, non, j’en ai encore. Des bananes, peut-être.
Elles sont à combien ?
4) …………………………………… : – D’accord, alors un kilo.
5) …………………………………… : – Bien sûr, tout de suite, madame.
6) …………………………………… : – À 1,95 € le kilo.

3. Réponds avec le pronom en.
1) – Tu manges de la viande ? – Oui, …………………………………………… une fois par jour.
2) – Vous avez du saucisson ? – Non, ……………………………………………………………. .
3) – Vous prenez des poires ? – Oui, ……………………………………………………… un kilo.
4) – Ils achètent des yaourts ? – Oui, ………………………………………………………. quatre.
5) – Elle achète du pâté ? – Non, …………………………………………………………………. .
6) – Il a de la moutarde ? – Non, ……………………………………………………………... plus.
7) – Vous voulez de la sauce ? – Oui, ………………………………………………………... bien.
8) – Tu prends du sucre avec ton café ? – Non, …………………………………………………... .
9) – On achète des pizzas pour ce soir ? – Oui, ……………………………………………... deux.
10) – Elle mange des escargots ? – Oui, ……………………………………………... quelquefois.


Je voudrais / Donnez-moi+ COD (dans un magasin)

1. Complète le dialogue.
Chez le charcutier.
1) – Bonjour monsieur, qu’est-ce que vous ………………………. ? J’ai du bon
………………………. de campagne !
2) – Non, merci, je ………………………. du jambon blanc. Quatre ……………………….,
s’il vous plaît.
3) – Très bien, voilà. ………………………. ceci ?
4) – ……………………….-moi aussi six saucisses, s’il vous plaît.
Et ce ………………………. tout.
5) – Alors, ça vous fait 10,30 € ………………………. .

2. Remets le dialogue dans l’ordre : a, b, c, d, e, f.

1) – C’est à moi ! Il est à combien le kilo de poires vertes ?
2) – C’est à qui le tour ?
3) – J’en ai des jaunes aussi, elles sont très bonnes et meilleur marché !
4) – Les poires vertes... elles sont à 2,90 € le kilo.
5) – Donnez m’en deux kilos, alors !
6) – Oh là là, elles sont chères !

3. Complète le dialogue.
1) Le vendeur – Deux ……………………. de thon, un ……………………. de
spaghettis, deux bouteilles d’eau minérale, un kilo de tomates,
150 grammes de gruyère râpé, deux oignons : 14,30 €,
madame Durand.
2) Mme Durand – Vous avez encore augmenté vos …………………….,
ce n’est pas possible ! Cette épicerie va devenir la plus
……………………. du quartier !
3) M meSakira – Chez le primeur, dans le quartier de ma soeur, le kilo de
tomates ……………………. 2 € !
4) Le vendeur – Mes petites dames ! Ici les produits sont …………………….,
vous n’aurez jamais cette ……………………. dans un
supermarché !
5) M meDurand – Peut-être, oui, mais je continue de penser que ce n’est pas
……………………. marché !




martes, 18 de abril de 2017

LE FUTUR SIMPLE


Le futur simple (verbes réguliers et irréguliers)

1. Entoure les verbes au futur simple.
1) Tu es / seras un grand artiste, tu vas avoir / auras beaucoup de succès.
2) Tu vas présenter / présenteras ce tableau dans une exposition.
3) C’est / Ce sera sûrement le meilleur tableau de l’exposition.
4) Et alors tu gagnes / gagneras beaucoup d’argent, on va t’admirer / t’admirera dans
le monde entier.
5) On t’invite / t’invitera à des conférences partout et tu te fais / feras beaucoup d’amis.
6) Tu vas être / seras fier de ton succès.

2. Complète les phrases avec les verbes proposés au futur simple.
1) À 25 ans, je ……………………. (être) journaliste.
2) Moi, je ……………………. (faire) des photos, on ……………………. (travailler)
ensemble !
3) Je ……………………. (préparer) mes articles et toi, tu ……………………. (faire)
des photos pour les magazines.
4) Nous ……………………. (aller) partout dans le monde, nous …………………….
(chercher) les plus beaux paysages.
5) On ……………………. (avoir) beaucoup de succès avec nos reportages, on
……………………. (être) les meilleurs !
6) Nous ……………………. (faire) le tour du monde et nous …………………….
(écrire) nos mémoires quand nous (être) vieux.

3. Qu’est-ce qu’ils feront, plus tard ? Complète avec les verbes qui conviennent,
au futur simple.
1) Moi, je ……………………. danseuse. Je ……………………. dans les plus grands
théâtres du monde.
2) Nous, nous ……………………. musiciens. Nous ……………………. du piano dans
le monde entier.
3) Vous ……………………. footballeurs, vous ……………………. des matchs très
importants.
4) Lucas ……………………. docteur. Il ……………………. des piqûres, il
……………………. dans les pays chauds.
5) Elles ……………………. guides touristiques. Elles ……………………. beaucoup.
6) Tu ……………………. cuisinier. Tu ……………………. ton propre restaurant.



lunes, 20 de marzo de 2017

MIGUEL HERNÁNDEZ - POÈMES

Elegía a Ramón Sijé 


Yo quiero ser llorando el hortelano 
de la tierra que ocupas y estercolas, 
compañero del alma, tan temprano.
 

Alimentando lluvias, caracoles
 
Y órganos mi dolor sin instrumento,
 
a las desalentadas amapolas
 

daré tu corazón por alimento.
 
Tanto dolor se agrupa en mi costado,
 
que por doler me duele hasta el aliento.
 

Un manotazo duro, un golpe helado,
 
un hachazo invisible y homicida,
 
un empujón brutal te ha derribado.
 

No hay extensión más grande que mi herida,
 
lloro mi desventura y sus conjuntos
 
y siento más tu muerte que mi vida.
 

Ando sobre rastrojos de difuntos,
 
y sin calor de nadie y sin consuelo
 
voy de mi corazón a mis asuntos.
 

Temprano levantó la muerte el vuelo,
 
temprano madrugó la madrugada,
 
temprano estás rodando por el suelo.
 

No perdono a la muerte enamorada,
 
no perdono a la vida desatenta,
 
no perdono a la tierra ni a la nada.
 

En mis manos levanto una tormenta
 
de piedras, rayos y hachas estridentes
 
sedienta de catástrofe y hambrienta
 

Quiero escarbar la tierra con los dientes,
 
quiero apartar la tierra parte
 
a parte a dentelladas secas y calientes.
 

Quiero minar la tierra hasta encontrarte
 
y besarte la noble calavera
 
y desamordazarte y regresarte
 

Volverás a mi huerto y a mi higuera:
 
por los altos andamios de mis flores
 
pajareará tu alma colmenera
 

de angelicales ceras y labores.
 
Volverás al arrullo de las rejas
 
de los enamorados labradores.
 

Alegrarás la sombra de mis cejas,
 
y tu sangre se irá a cada lado
 
disputando tu novia y las abejas.
 

Tu corazón, ya terciopelo ajado,
 
llama a un campo de almendras espumosas
 
mi avariciosa voz de enamorado.
 

A las aladas almas de las rosas...
 
de almendro de nata te requiero,:
 
que tenemos que hablar de muchas cosas,
 
compañero del alma, compañero.
 

Élégie à Ramón Sijé
Je veux avec mes larmes être le jardinier
de la terre que tu occupes et que tu fertilises,
si tôt, compagnon de mon âme.

Nourrissant de ma douleur sans instrument
pluies, orgues et coquillages,
je donnerai ton cœur pour aliment

aux coquelicots désemparés.
Tant de douleur s’amoncelle en mon flanc,
mon mal est tel que mon souffle est souffrance

Un coup-de-poing dur, un coup glacé,
un invisible et homicide coup de hache,
une poussée brutale t’as abattu.

Nulle étendue plus grande que ma plaie,
je pleure mon malheur, ce qui l’entoure
et je sens plus ta mort que je ne sens ma vie.

Je marche sur des chaumes de défunts,
et sans chaleur humaine, sans consolation,
j’oscille entre mon cœur et mes occupations.

Trop tôt la mort a pris son vol,
trop tôt s’est réveillée l’aurore,
trop tôt tu tombes sur le sol.

Je ne pardonne pas à la mort amoureuse,
je ne pardonne pas à la vie inattentive,
je ne pardonne ni à la terre, ni au néant

En mes mains je déchaîne un ouragan
de pierres et d’éclairs et de stridents flambeaux,
affamé, assoiffé de désastres.

Je veux gratter la terre avec mes dents,
je veux trier la terre motte à motte
à coups de dents secs et brûlants.

Je veux miner la terre jusqu’à ce que je te trouve
et embrasser ton noble crâne
et te débâillonner et te faire revenir.

Tu reviendras à mon verger, à mon figuier :
parmi les fleurs en jardins suspendus
voltigera ton âme butineuse

de cires angéliques et de dentelles.
Tu reviendras où roucoulent les grilles
des laboureurs énamourés.

Tu réjouiras l’ombre de mes sourcils,
d’un côté les abeilles, de l’autre ta fiancée,
viendront se disputer ton sang.

Mon avare voix d’amoureux
appelle vers un champ d’amandes écumantes
ton cœur, velours déjà fané.

Vers les âmes ailées des roses
de l’amandier de crème je t’appelle :
car nous avons tant de choses à nous dire,
compagnon de mon âme, compagnon.
Nana de la cebolla

La cebolla es escarcha
cerrada y pobre.
Escarcha de tus días
y de mis noches.
Hambre y cebolla,
hielo negro y escarcha
grande y redonda.

En la cuna del hambre
mi niño estaba.
Con sangre de cebolla
se amamantaba.
Pero tu sangre,
escarchaba de azúcar,
cebolla y hambre.

Una mujer morena
resuelta en luna
se derrama hilo a hilo
sobre la cuna.
Ríete, niño,
que te traigo la luna
cuando es preciso.

Alondra de mi casa,
ríete mucho.
Es tu risa en tus ojos
la luz del mundo.
Ríete tanto
que mi alma al oírte
bata el espacio.

Tu risa me hace libre,
me pone alas.
Soledades me quita,
cárcel me arranca.
Boca que vuela,
corazón que en tus labios
relampaguea.

Es tu risa la espada
más victoriosa,
vencedor de las flores
y las alondras
Rival del sol.
Porvenir de mis huesos
y de mi amor.

La carne aleteante,
súbito el párpado,
el vivir como nunca
coloreado.
¡Cuánto jilguero
se remonta, aletea,
desde tu cuerpo!

Desperté de ser niño:
nunca despiertes.
Triste llevo la boca:
ríete siempre.
Siempre en la cuna,
defendiendo la risa
pluma por pluma.

Ser de vuelo tan lato,
tan extendido,
que tu carne es el cielo
recién nacido.
¡Si yo pudiera
remontarme al origen
de tu carrera!

Al octavo mes ríes
con cinco azahares.
Con cinco diminutas
ferocidades.
Con cinco dientes
como cinco jazmines
adolescentes.

Frontera de los besos
serán mañana,
cuando en la dentadura
sientas un arma.
Sientas un fuego
correr dientes abajo
buscando el centro.

Vuela niño en la doble
luna del pecho:
él, triste de cebolla,
tú, satisfecho.
No te derrumbes.
No sepas lo que pasa ni
lo que ocurre.

La berceuse de l'oignon

L'oignon est du givre
fermé et pauvre.
Givre de tes jours
et de mes nuits.
Faim et oignon:
glace noire et givre
grand et rond.

Dans le berceau de la faim
était mon enfant.
Avec le sang de l'oignon
il s'allaitait.
Mais ton sang,
givré de sucre,
oignon et faim.

Une femme brune,
transformée en lune,
se répand fil à fil
sur le berceau.
Ris, enfant,
Je t'apporte la lune
quand il le faut.

Alouette de ma maison,
ris beaucoup.
Ton rire dans tes yeux
Est la lumière du monde.
Ris tellement
que mon âme à t'entendre,
batte l'espace.

Ton rire me rend libre,
me donne des ailes.
M'enlève les solitudes,
m'arrache de la prison.
Bouche qui vole,
cœur qui sur tes lèvres
lance des éclairs...

C’est ton rire l’épée
la plus victorieuse.
Vainqueur des fleurs
et des alouettes.
Rival du soleil.
Avenir de mes os
et de mon amour.

La chair vivante
Soudain, la paupière,
vivent comme jamais
coloriées.
Et le chardonneret
Monte, s’agite,
Comme ton petit corps !

Je me suis réveillé d'être enfant.
Ne te réveille jamais.
Je porte la bouche triste.
Toi, ris toujours.
Toujours dans le berceau,
défendant le rire
plume à plume.

Être d'un vol si haut
si étendu,
que ta chair semble
un ciel tamisé.
Si je pouvais
remonter à l'origine
de ta course!...

Au huitième mois
avec cinq fleurs d’orangers.
Avec cinq minuscules
férocités.
Avec cinq dents
comme cinq jasmins
adolescents.

Frontière des baisers
Il y aura demain,
Quand dans la denture
Tu sens une arme
tu sens un feu
descends les dents
cherchant le centre.

Vole enfant dans la double
lune des seins.
Eux, tristes par l'oignon,
toi, satisfait.
Ne t'écroule pas.
Ne sache pas ce qui se passe
ni ce qui arrive.

Vientos del pueblo

Vientos del pueblo me llevan,
vientos del pueblo me arrastran,
me esparcen el corazón
y me aventan la garganta.

Los bueyes doblan la frente,
impotentemente mansa,
delante de los castigos:
los leones la levantan
y al mismo tiempo castigan
con su clamorosa zarpa.

No soy de un pueblo de bueyes,
que soy de un pueblo que embargan
yacimientos de leones,
desfiladeros de águilas
y cordilleras de toros
con el orgullo en el asta.
Nunca medraron los bueyes
en los páramos de España.

¿Quién habló de echar un yugo
sobre el cuello de esta raza?
¿Quién ha puesto al huracán
jamás ni yugos ni trabas,
ni quién al rayo detuvo
prisionero en una jaula?

Asturianos de braveza,
vascos de piedra blindada,
valencianos de alegría
y castellanos de alma,
labrados como la tierra
y airosos como las alas;
andaluces de relámpagos,
nacidos entre guitarras
y forjados en los yunques
torrenciales de las lágrimas;
extremeños de centeno,
gallegos de lluvia y calma,
catalanes de firmeza,
aragoneses de casta,
murcianos de dinamita
frutalmente propagada,
leoneses, navarros, dueños
del hambre, el sudor y el hacha,
reyes de la minería,
señores de la labranza,
hombres que entre las raíces,
como raíces gallardas,
vais de la vida a la muerte,
vais de la nada a la nada:
yugos os quieren poner
gentes de la hierba mala,
yugos que habéis de dejar
rotos sobre sus espaldas.
Crepúsculo de los bueyes
está despuntando el alba.

Los bueyes mueren vestidos
de humildad y olor de cuadra:
las águilas, los leones
y los toros de arrogancia,
y detrás de ellos, el cielo
ni se enturbia ni se acaba.
La agonía de los bueyes
tiene pequeña la cara,
la del animal varón
toda la creación agranda.

Si me muero, que me muera
con la cabeza muy alta.
Muerto y veinte veces muerto,
la boca contra la grama,
tendré apretados los dientes
y decidida la barba.

Cantando espero a la muerte,
que hay ruiseñores que cantan
encima de los fusiles
y en medio de las batallas.

Les vents du peuple

Les vents du peuple me portent
Les vents du peuple me traînent
ils ont déchiré mon cœur
et ils se dessèchent dans ma gorge

Les bœufs courbent la tête
résignés, impuissants
face aux châtiments:
les lions eux la redressent
leurs griffes déchirent triomphantes
et se vengent.

Je ne suis pas d’un peuple de bœufs
Je suis d’un peuple étreignant
les territoires des lions
les défilés montagneux des aigles
les cordillières de taureaux,
empli d’un orgueil haut dressé.
Que jamais on ne puisse avoir peur des bœufs
sur les plateaux nus de l’Espagne.

Qui parle de mettre un joug
sur le cou d’une telle race ?
Qui jamais a posé un joug ou des chaînes
sur des ouragans
Ni qui arrête la foudre
prisonnière dans une geôle ?

Asturiens faits de bravoure,
Basques de roches fortifiées
Valence, la joie
et Castillans, l'âme espagnole,
comme le champ labouré
et aérées comme les ailes;
Andalous, de foudre
nés entre guitares
et forgés sur l'enclume
comme larmes torrentielles;
Estrémadure seigle
Galiciens, pluie et calme,
Catalans, bloc de fermeté,
Aragonais, la race,
Murciens, la dynamite
répandus par les fruits,
Ceux de Léon, ceux de Navarre, seigneurs
de la faim, de la sueur et de la hache,
Rois des mines,
Seigneurs de labour
hommes qui dans les racines,
vaillantes comme des racines,
vont de la vie à la mort,
vont du rien au rien:
les gens des mauvaises herbes,
veulent vous mettre des jougs,
jougs que vous devrez briser
sur leur dos cassé. 
Dans le crépuscule des bœufs
l'aurore se lève. 

Les bœufs meurent dans leurs robes
humbles et sentant l'étable:
les aigles, les lions
et les taureaux meurent dans leur orgueil,
et derrière eux, le ciel
qui ne se trouble ni s'arrête.
L'agonie du bœuf
est misérable,
Mais celle de l'animal mâle
élargit la création tout entière.

Si je meurs, que je meure
la tête haut levée.
Mort et cent fois mort,
la bouche contre le chiendent,
j'aurai les dents serrées
et le menton arrogant.

J'attends la mort en chantant
car il y a toujours des rossignols
qui chantent par-dessus les fusils
au cœur des champs des batailles.


Llegó con tres heridas

Llegó con tres heridas:
la del amor,
la de la muerte,
la de la vida.

Con tres heridas viene:
la de la vida,
la del amor,
la de la muerte.

Con tres heridas yo:
la de la vida,
la de la muerte,
la del amor.

Venu avec trois blessures

Il est arrivé avec trois blessures:
celle de l'amour,
celle de la mort,
celle de la vie,.

il est venu ainsi avec ses trois blessures:
celle de la vie,
celle de l'amour,
celle de la mort.

J'ai ces trois blessures:
celle de la vie,
celle de la mort,
celle de l'amour.